La machine couramment appelée hydroseeder est constituée d’une cuve, munie d'un malaxeur à l’intérieur et d’une pompe actionnée par un moteur thermique ou une prise de force d’un engin agricole.

Cette technique d’hydroseeding utilise l’eau comme support de projection à des pressions de 5 à 14 bars pouvant atteindre des distances d’application jusqu’à 50 mètres. En connectant des tuyaux le rayon d’action peut atteindre 400 mètres sur les modèles de forte puissance.

Lors de la mise en œuvre du matériel on incorpore, préalablement dans l’hydroseeder, les matériaux nécessaires tels que les semences, l’engrais, un mulch ou une matrice anti érosion de fibres végétales, et un fixateur destiné à lier les éléments entre eux. La liaison, entre les composants, permet de pulvériser une émulsion homogène créant un lien avec le sol. La matrice ainsi appliquée permet, grâce au mulch ou la matrice anti-érosion de fibres végétales de protéger la graine, d’un stress hydrique ou de l’érosion, créant un contexte favorable à sa germination.

Le choix des matériaux repose sur une analyse préalable du milieu, afin de sélectionner d’une part des semences adaptées permettant d’obtenir une végétation pérenne et d’autre part de sélectionner un mulch ou une matrice anti érosive ainsi qu’un fixateur permettant le maintient du semis pendant la période d’implantation.
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